La Mondialisation et la crise économique
Avec la crise économique 2007/2008, les critiques de la mondialisation se sont multipliées et ce en la considérant comme source d’aggravation des inégalités inter-pays et intra-pays, Alors peut-on considérer le retour aux systèmes du protectionnisme au détriment du libre-échange encouragé par la mondialisation comme solution de cette problématique ? Ou devons trouver une autre méthode pour remédier à ces inconvénients sans toucher le système mondial existant ?
Depuis son apparition comme un nouveau système, surtout dans le monde socioéconomique, la mondialisation a été sujette d’une multitude de critiques et de remise en cause, surtout après la crise financière et économique de 2007/2008, qui s’est répercuté dans le monde entier à cause des relations qui lient les bourses américaine à celles européennes et par la suite l’Afrique du Nord et le Moyen Orient et l’Asie. Et donc, ce fort attachement systématique qui rassemble le monde économique et financier, est fondé sur la mondialisation dans son contexte économique.
Ce même groupement qui a relié les différents pays sur le plan économique, juridique, social et culturel, a aggravé le niveau des disparités et des inégalités entre les différents pays notamment sur le plan du commerce extérieur, d’où on trouve des pays qui ont pu utiliser le libre échange (LE), comme moyen pour importer les MP à faible valeur ajoutée et donc à faible prix, et exporter des équipements et des matériaux fortement sophistiqués à un prix très élevé, d’où l’apparition des pays forts ayant une balance commerciale très excédentaire, et autres ayant une balance commerciale à déficit systématique, chose qui a été expliquée par la théorie de SMAIR AMINE, intitulé CENTRE ET PERIPHERIES, sachant que cette mondialisation a favorisé la libre entée des entreprises étrangères, chose qui causé la faillite de certaines PME et PMI, surtout dans les PVDs où l’infrastructure industrielle et la couche entrepreneuriale est toujours jeune, et ce car la plupart des entreprises qui s’installent dans le cadre des nouvelles implantations ou dans le cadre d’une délocalisation sont des unités qui détient l’expérience et le savoir-faire chose qui leur permettent la couverture de l’ensemble du marché avec un rapport qualité-prix très attractif.
Et dans une autre vision, on peut parler de la diminution des ressources du BGE surtout en matière de droits de douane et d’impôts dur les sociétés, et ce à cause des conventions conclues dans le cadre de l’OMC, qui encourage et mettent en œuvre les processus de démentiellement douanier, ainsi que les mesures mises en place pour soutenir les entreprises étrangères et stimuler les IDE dans une situation où le commerce extérieure est dans une situation néfaste, chose qui poussent l’Etat d’encourager les investissements et les investisseurs étrangers au détriment des salariés et du de son budget en terme de subventions et autres, source de l’aggravation des inégalités sociales, et dans ce même cadre, on peut également parler de la fuite des capitaux devant laquelle les gouvernements des PVDs, restent très indulgents pour donner plus de libertés aux détenteurs de capitaux.
Et en guise d’exemple, on peut parler du Maroc, où l’augmentation du SMIG prononcée par le gouvernement en 2015, a été suspendue à cause d’un refus de la part de la CGEM, ainsi que la facilitation du rapatriement des capitaux déjà sortis d’une manière illégale ; ainsi qu’on peut parler également de la Tunisie, où l’Etat a stipulé l’exonération totale de l’IS pour le entreprises étrangères ce qui constitue un manque à gagner et un budget supplémentaire pour ces dites entreprises.