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 Le plan solaire marocain

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MessageSujet: Le plan solaire marocain   Le plan solaire marocain Empty18.04.16 23:45

    
Le plan solaire marocain, qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie énergétique nationale lancée par le Maroc en 2009, vient pour répondre à plusieurs limites.
Commençons par l’importation des 94% des besoins énergétiques marocains, chose qui alourdit la facture énergétique du royaume et affecte négativement la balance des paiements qui souffre d’un déficit structurel.
Ainsi qu’on peut parler de l’engagement écologique du Maroc en terme de respect de l’environnement, chose qui s’explique par l’accueil de la COP22 en novembre 2016.
Pour toutes le raisons déjà citées, et après le parc éolien de Tarfaya, inauguré fin 2014 et plus grand d’Afrique, on a assisté au lancement du «plus grand parc solaire du monde».
Ce même plan solaire vise la mise en place en 2020 d’une capacité de 2.000 mégawatts.
Et doit avoir comme coût d’investissement 9 milliards de dollars, et qui permettra, en plus de la production de l’énergie électrique, la promotion de la recherche et développement (R&D) et la formation.
En premier lieu, on parlera du premier complexe à Ouarzazate et dont la première centrale « NOOR1 »est développée sur une surface d’environ 480 hectares.
Cette centrale, qui utilise la technologie thermo-solaire (CSP), avec capteurs cylindro-paraboliques, a une capacité de stockage de 3 heures à pleine puissance avec un tarif de 1,36 DH/Kwh, a-t-il indiqué.
La centrale Noor 2, qui utilisera la même technologie et aura la même capacité de stokage que la première, s’étalera sur une surface maximale de 680 ha.
Pour sa part, Noor 3, qui aura une capacité de stockage de 3 heures et permettra une production électrique oscillant entre 100 et 150 MW avec un tarif de 1,42 DH/Kwh, va combiner la technologie CSP et celle de la Tour solaire, a-t-il ajouté, faisant savoir que ces différentes centrales utilisent la technique thermique ou de pompage.
Ainsi que Noor PVI qui comprendra la centrale Noor IV d’une capacité de 50 à 70MW, située à Ouarzazate, et pourrait également traiter les projets Noor Laâyoune et Noor Boujdour d’une capacité de près de 50 MW chacune.
Avec ce complexe de quatre mégas centrales solaires reliées les unes aux autres à Ouarzazate, les énergies renouvelables (éolien, solaire et hydraulique) pourraient fournir près de la 52% des besoins énergétiques du Maroc en 2030.
Ainsi, Noor I, dont les travaux avaient commencé au printemps 2013, devrait commencer à délivrer l’énergie en juin 2017, et pour Noor2, dont les travaux ont été déjà inaugurés doit entrer en service en 2017/2018, quant à Noor 3, c’est pour 2020, avec une production de 2000 mégawatts dans l’ensemble.
En général, le parc d’Ouarzazate jouira d’une capacité de 560 mégawatts, suffisants pour alimenter un million de foyers marocains.
Et comme idée, la centrale solaire thermodynamique de Noor I compte 500 000 miroirs incurvés parfaitement alignés, d’une hauteur de 12 mètres, sur 450 hectares.
Et en général la superficie du projet sera équivalente à 3 437 terrains de football, ou bien encore celle de la ville de Rabat.
En termes de cout, le projet Noor est évalué à 9 milliards de dollars, financés par un partenariat public-privé. Les deux prochaines tranches de travaux, Noor II et III, devraient coûter 2 milliards d’euros. Pour ce projet, le Maroc jouit du soutien de bailleurs de fonds tels que la banque publique allemande Kfw (650 millions d’euros) et la Banque mondiale (400 millions d’euros). L’Agence française de développement (AFD), la Banque européenne d’investissement (BEI), ou encore la Banque africaine de développement (BAD), ont également accordé au Maroc des prêts importants, de centaines de millions de dollars.
Ainsi, le projet Noor I permet d’éviter le rejet de 2,9 millions de tonnes de CO2 sur une période de 10 ans.
Ainsi que la production de l’énergie de la centrale solaire constituera 11 % de la production globale d’énergie d’ici 2050, ce qui éviterait l’émission de 2,1 gigatonnes de dioxyde de carbone par an.

 

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